lundi 26 avril 2010

- ARTISTE DE LA SEMAINE -

MILTON JACKSON



Après avoir pris des cours de guitare pendant 8 ans, Milton Jackson, alias Barry Christie, a reçu un électrochoc lorsque ses parents lui achètent pour ses 18 ans une MPC 2000. Il n'y a pas eu longtemps à attendre pour que, une année après, soit sorti son premier maxi sur le label Tronicsole de Stevie Sole; Roger Sanchez tombe amoureux de la sortie et inclue un de ces tracks dans sa compilation Mixmag.

Depuis Milton acquiert une solide réputation au fur et à mesure de ses sorties, résolument orientées house, et devient très vite un très bon producteur. Avec d'innombrables heures passées dans son studio, il magnifie une music deep house nourrie d'influences techno dark, alors que ses productions émerge dans une catégorie de sons plutôt éclectiques.

Milton signe un maxi sur Black Vinyl et un contrat pour un album avec Glasgow Underground. "The Bionic Boy", premier album, rencontre le succès auprès d'artistes tels que Laurent Garnier, Larry Heard, Tom Middleton et Ashley Beadle. Le magazine Jockey Slut le surnomme même "acteur de la plus étonnante impulsion house en Angleterre". "The Bionic Boy" contient surtout deux bombes qui ont cartonné dans les charts, "Dimensional" et "Sunlight". Romanthony a même remixé le premier single, alors que le deuxième a été plebiscité dans NME, un magazine rock indépendant.

Des soirées s'enchaînent alors pour la sortie de son album et Milton joue notamment au Rex Club à Paris et aux Arches de Glasgow pour la légendaire soirée Pressure.

En 2001, Milton crée son label Bear Trax sous l'égide de Solemusic pour véhiculer ses propres productions. Beat Trax a été le label qui a sorti le premier single de Mylo lorsque Milton et lui formaient un groupe nommé "The Pretty Boys". Bear Trax a aussi été l'hôte du sample de Portishead "Incidental" repris par Milton, qui fut le morceau favori de Yousef lors de la WMC de 2002.

Il a tourné dans toute l'Europe et a mixé devant 5000 personnes à Madrid, en Slovaquie, en Autriche, à Belfast, Dublin, et aussi en Estonie.

C'est en arrivant sur Freerange que ses productions s'affinent et deviennent beaucoup plus deep, dont une collaboration avec le très célèbre Shur-I-kan a retenu l'attention de beaucoup : en effet la sortie du titre "I Want It" a été tellement vendu qu'il a fallu au label repressé de nouveaux vinyles.

En 2007, Milton ne s'est pas arrêté. Nouvel EP pour le label Urbantorque "Fade Runner", accueilli par James Zabiela, Sasha & Digweed, Hernan Cattaneo et aussi Mike Monday. De nouvelles collaborations devraient d'ailleurs arriver, dont d'autres avec Shur-I-kan.

vendredi 23 avril 2010

- Back to Home -




Après de très bonnes vacances en Grèce, entre Athènes et les îles des Cyclades, le retour fut nettement moins facile étant donné l'éruption d'un volcan en Islande et la fermeture de l'espace aérien européen. Étant revenu tout juste hier il faut dire que la Grèce comporte de nombreux endroits où plage et soleil font bon ménage. La house est très bien représentée dans des endroits comme Naxos ou Ios, très prisée dans les endroits "in" comme les clubs ou les campings. Un verre de pina colada à la main sur un transat devant la piscine, rafraichissement garanti ! A juste titre la sélection de tracks de Kevin Yost sur Beatport est tout à fait utile dans ces moments de détente.

mercredi 7 avril 2010

- TECH-HOUSE CITY-





Il y a toujours des envies qui ne se contrôlent pas. Une fois sous l'extase de la musique, nous sommes beaucoup à nous imprégner de couleurs sonores. Les nuits s'enchaînent, les souvenirs affluent, et toute cette perspective d'existence ne nous fait qu'apprécier les diverses humeurs d'une vie épanouie.

C'est la petite note d'aujourd'hui, discrète mais dont l'impact ne fait que susciter pour votre cher rédacteur l'ambition de voyages et d'excursions musicales encore plus vastes. Le label Plastic City est un de ses rares labels a disposé d'une écurie impressionnante d'artistes qui, non-contents de créer des morceaux vraiment admirables, développe sans cesse de nouveaux horizons dans le domaine de la tech-house. Beaucoup plus qu'une ambiance, c'est tout un univers unique qui se déploie au fur et à mesure de l'âge du grand sage qui, depuis les toutes premières productions techno, a beaucoup grandi et nous montre que les atmosphères deep mais très prenantes de ses succès est une véritable armée pacifique contre la morosité.

A juste titre, le producteur Adam Jace vient de sortir son dernier maxi intitulé "Next Exit", toujours dans ce registre aérien qui fait des mixes des plus grands du genre la touche sensuelle et si envoûtante de plaisir qui sait nous emmener loin, très loin ...

Site du label ici

lundi 5 avril 2010

- ARTISTE DE LA SEMAINE -

Budai and Vic se sont rencontrés en 2000 et ont décidé de produire leurs morceaux ensemble, créant un label indépendant pour sortir ces morceaux sans contraintes et à leur rythme.




Ils façonnent des productions très groovy, frôlant parfois le funk, mais toujours dans l'optique d'une vibe positive et chaleureuse, concentrée autour d'un rythme puissant. Fin 2001 ils créent Egoist Records ( maintenant appelé Egotraxx Records ) avec la première sortie intitulée "Ma Macoosa EP": ayant reçu de nombreuses critiques plusieurs artistes se sont succédés pour faire connaître la notoriété du label, et de nombreux morceaux se sont vus crédités sur les mixes et autres charts des grands noms de la scène tech-house. Cette fusion entre techno tribale et sonorités méditerranéennes groovy ont porté Egotraxx dans une veine très soulful et des DJ tels que Carl Cox, Umek, DJ Preach ou encore Valentino Kanzyani jouent souvent leurs morceaux.En 2005 émergea alors I Love Deep Records, sous-label d'Egotraxx.

I Love Deep se concentre sur un côté nettement dancefloor, mais très deep, de la house. Le label possède également sa propre soirée, le seul événement deep house de Budapest, en Hongrie. Les productions se retrouvent notamment dans des compilations mixées sur les labels Buzzin' Fly, Renaissance, Plastic City, et des remixes par Terry Lee Brown Junior, The Timewriter, Jeff Bennett, Lukas Greenberg. A noter également qu'en se rapprochant de Plastic City en 2007 Budai and Vic ont signé un contrat de distribution avec la maison-mère de Plastic City, le groupe Daredo Music, pour distribuer les sorties d'Egotraxx et de I Love Deep. Depuis le duo joue régulièremment dans la région hongroise et produit de nombreux morceaux et remixes.

MySpace du duo ici

Site du label I Love Deep Records ici

mercredi 31 mars 2010

-NEWS-




A l'approche de l'été on ne peut que tourner un œil en direction des festivals qui jonchent les vacances, tel un parcours du combattant. Pourtant nous ne sommes qu'à quelques jours de Pâques, autant dire qu'il est encore temps de se plonger dans les disques et de se mettre à jour dans les podcasts. Tiens, par exemple, Resident Advisor arrive cette semaine avec leur 200ème épisode, preuve incontestée que le site tourne beaucoup et qu'il fournit plus que de simples informations sur les artistes. La personne qui signe ce podcast n'est autre que Carl Craig, et sa notoriété se reflète tout au long de ce mix très intéressant.

La tech-house se retrouve souvent sur ce site, mais également sur d'autres podcasts, je pense notamment à celui du Rex Club (celui d'Okain et de Yakine, deux producteurs et DJ français, sont redoutables), celui de Galaktika et celui de Get The Curse, car il faut bien valoriser le France. Même si le genre n'est connu que des passionnés, il ne faut pas sous-estimer le potentiel des productions qui ne cessent de s'accumuler de jours en jours.

Le label Noir vient de sortir une compilation intitulée Dark Stars 4, regroupant des titres aux influences tantôt minimales, tantôt disco, véritable vivier de nouveaux talents; chez Plastic City c'est The Timewriter qui nous livre son sixième album, maître du genre depuis plus de dix ans déjà, dont le titre évoque toute la finesse des morceaux : Tiefenschön, qui signifie en français "profonde beauté". Le dernier maxi de Scope, Frequencies EP, est à écouter sans modération, sorti sur NRK, tout autant que celui de Mantu et Jean-Claude Ades sur Great Stuff : "Blue Note".

lundi 29 mars 2010

- ARTISTE DE LA SEMAINE -

Après l'événement mondial de la Winter Music Conference célébré chaque année, qui je le rappelle est la conférence annuelle rassemblant les DJ les plus réputés de la planète, inutile de préciser que l'hiver est définitivement terminé et qu'il est temps de laisser place à une humeur plus joviale et estivale.

Pour débuter cette nouvelle série d'articles il est normal de faire le point sur un artiste qui a sa place dans le domaine de la House : Miguel Steward, qui est plus connu sous le nom de Miguel Migs.



Producteur, DJ deep house principalement, et avant-tout musicien, natif de San Francisco en Californie, Miguel a su intégrer au sein de ses productions une fraîcheur qui ne se retrouve nulle part ailleurs. Il a débuté sa carrière artistique dès l'âge de 18 ans comme guitariste et compositeur pour le groupe Zion Sounds, un groupe basé à Santa Cruz. Le mariage de sons africains et jamaïquains qui a su faire la notoriété du groupe s'est, une fois ce dernier arrêté, retrouvé dans les influences majeures de Miguel Migs lors de ces toutes premières productions électroniques.

Il a produit plus d'une centaine de remixes au jour d'aujourd'hui, pour un nombre incroyable d'artistes tels que Macy Gray ou Lionel Richie. Il est souvent associé au label Naked Music Recordings, label house connu de tous les aficionados du genre.

Miguel créa en 1998 le label deep house Transport Recordings avec ses amis DJ MFR et le directeur de Naked Music Bruno Ybarra. C'est à cette période que l'artiste fait partie, tout comme Dimitri From Paris et Bob Sinclar, de cette génération d'artistes qui a su mettre dans les productions house une part de soul et de chill-out; ce revival n'a pas manqué d'haranguer un public toujours friand de sonorités ensoleillées et marquées par le sceau de la convivialité au sein de nombreuses nuits, qu'elles soient américaines mais aussi européennes. Le groove de Miguel Migs se ressent fortement dans les productions qu'il a signées quelques années auparavant sous le pseudonyme Petalpusher.

C'est par voie de conséquence que le label Salted Music naît en 2005 sous la volonté de l'artiste, label indépendant de surcroît. En 2008 l'album Those Things, fabuleuse pièce de collection pour tout gourmand de deep house, se voit attribué le titre de Meilleur Album Dance/Electronique au 7th Annual Independent Music Awards. Et c'est en 2009 que Get Salted Vol. 02 voit le jour, compilation mixée avec des titres d'artistes talentueux comme Fred Everything, Jay-J, Dirty Culture, Lisa Shaw (chanteuse qui a souvent collaboré avec Miguel Migs), ou encore Lovebirds.

Site Web de l'artiste

Site de Salted Music

dimanche 28 mars 2010

- LIVE REPORT -

En tant que fan de House et si vous êtes sur la région de Saint-Malo, vous devez certainement connaître le club l'Escalier, le seul club à juste titre de la région puisque la Bretagne est essentiellement composée de discothèques. Les soirées Welcome To My House orchestrée chaque samedi au sein de l'établissement rencontre une ambiance unique et indéniablement la qualité sonore s'en fait ressentir. Aux platines ce sont Jérome B. et Jabba 2.3 qui se relayent un samedi sur deux, fervent acteurs de la scène électro bretonne. La House y est ici largement représentée.

Il est toutefois assez difficile de faire écouter à des auditeurs radio des morceaux qui ne passent pas sur les ondes: il faut savoir éduquer ses oreilles, et être curieux avant tout. Si l'on considère souvent l'électro comme du "boum-boum", il faut néanmoins être attentif aux variations sonores, et c'est là que se joue la différence dans toute cette jungle de sonorités diverses. Et si la Techno semble beaucoup plus brute et épurée de chaleur, la House est au contraire un genre qui sait attirer les foules.

La France, tout le monde le sait, est en retard sur l'électro comparée à des pays comme le Royaume-Uni ou l'Allemagne. Mais si l'on passait au peigne fin tout le champ des associations qui existent en France, il est clair que beaucoup de personnes prennent des initiatives pour sensibiliser les amateurs du genre. C'est le but de l'association WE ARE THE ROBOTS, basée à Rennes, et tournée vers le genre tech-house: une House plus prononcée et plus pointue. Il suffit d'une bonne paire d'enceintes pour vous faire découvrir un genre qui existe et qui prend une ampleur de plus en plus importante, notamment en Argentine où le clubbing est très gourmand de ce genre de musique.

Tout ça pour vous dire que si vous souhaitez en savoir davantage sur ce genre de musique, il ne faut pas louper les futurs articles de ce blog. Bon dimanche !