Le contraste entre les émotions limpides et la "brutalité" avant-gardiste du rythme font des trois morceaux de ce maxi du boss de NRK Nick Harris un cocktail qui fonctionne parfaitement sur le dancefloor. Prenons par exemple 'Sueno', le deuxième morceau : on y entend une voix de ténor qui répète "hey" sans arrêt sur des pieds simples et des notes de piano électriques filtrées jusqu'à plus soif. C'est comme si ce morceau était fait pour être utilisé en tant qu'outil, ce genre de samples qu'utilisent les DJs et remixers pour créer de nouvelles tonalités. Le morceau paraît tout à fait basique, mais si on écoute de plus près on se rend compte que toute la puissance du morceau réside dans sa structure.
'Rituals', le premier morceau, cultive l'art d'un rythme assez ténébreux, avec des vocaux syncopés qui nous réveillent et nous incitent à se trémousser. 'The Everlasting' est axé deep, dans un esprit old school qui ressemble à la house anglaise du début des années 90. Près de 8 minutes qui défilent sans s'ennuyer, tout comme l'ambiance générale de ce nouveau maxi qui souligne une fois de plus le talent et le besoin qu'à la scène électronique de Nick Harris.
______
The contrast between the limpid emotions and the rough forwardness of the beat is what makes these three tracks from NRK main man Nick Harris work when it does. Take "Sueno," the middle track: a breathy male tenor "hey" repeated over and over in spiraling fashion over a simple, woody kick-drum thump and ultra-simple, occasionally filtered electric piano notes. There's something almost tool-like about a track like this; it exploits the same basic idea for over seven minutes without varying it too much. Yet Harris's elements are pretty sure-fire.
"Rituals," the opener, cultivates a spookier tone—a simple, galloping thump and some glowing bass, as well as occasional sea-spray synth—before bringing in the preacher vocal samples. No ground is broken, if you hadn't guessed, but he uses the samples with a light touch. "The Everlasting" goes for "deep" in a different way. Rather than genuflecting to the gospel and soul roots of house, it spends its near-eight minutes lolling around in the simpler circuitry of early '90s British house. It's modest, much like the rest of the EP, and it stays with you longest of the three.
Nick Harris - The Everlasting by nicknrk
vendredi 29 octobre 2010
- REVIEW : EVERLASTING EP by NICK HARRIS -
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire