lundi 30 novembre 2009
NOVEMBRE
mercredi 23 septembre 2009
HOTEL COSTES XII
Et voilà en ce mois de septembre une nouvelle que je m'apprêtais à vous dire : le dernier mix de la très chic série Hotel Costes, du nom du même hôtel situé dans la capitale française, est sorti il y a quelques jours. Je pense qu'en matière de Lounge nous avons un jour ou l'autre eu une révélation en écoutant une des compilations.
C’est Stéphane Pompougnac, la référence en matière de musique lounge, à l’origine de la première compilation Costes en 1999, qui a de nouveau sélectionné les meilleurs morceaux du moment.
En mixant des titres électroniques à des instruments acoustiques, le DJ reste dans la pure tradition Costes, mélange de chic et de voix chaleureuses, sur fond de musique funk, jazzy, ou doucereuse.
Les titres sont autant de belles ballades que de subtiles invitations à danser, dodeliner de la tête, ou mettre sa mini-chaîne en mode "volume à fond".
Sorti le lundi 21 septembre, ce mix ne passera pas inaperçu parmi toutes celles et ceux qui sont adeptes des coins et autres bars branchés en quête de bonne musique. Damian Lazarius, Sei A, Charles Schilling, Ben Westbeech et DJ Vadim sont quelques uns des artistes qui ont été sélectionné pour donner à ce douzième opus ces notes de fraîcheur et de sensualité qui ne manqueront pas de nous rappeler qu'il y a des musiques qui se dansent mais aussi des musiques qui s'écoutent... Stéphane a intégré également une de ses productions, Latin Cha Cha, excellent morceau basé sur une rythmique suave et empreinte de diverses acoustiques.
vendredi 5 juin 2009
NEWS
samedi 2 mai 2009
JACK DE MARSEILLE - INNER VISIONS (MODULE)
Il aura fallu attendre quelques années avant de revoir sur le devant de la scène électronique française le talentueux Jacques Garotta que nous connaissons, passionnés que nous sommes, sous le surnom de Jack de Marseille. Celui qui, il y a dix ans de ça, mixait lors des soirées Magic Garden à Paris et nous faisait déjà bouger sur une house teintée d’électro futuriste ne déroge pas à la règle : son avant-gardisme et cette touche atemporelle, presque angélique, se retrouve sur ses nouveaux morceaux, nous embarquant dans un nouveau voyage.
Après Free My Music et 2 Jack 4 U arrive donc Inner Visions, larguant les amarres autour d’un univers tech-house très personnel. Un panache d’éléments électroniques et d’instruments acoustiques comme des violons ou des pianos fait de l’album une très belle œuvre musicale ; on sent que l’artiste a pris beaucoup de temps pour bien affiner ses productions lorsqu’on voit la durée de certains morceaux. Ce travail en durée justement qui allège paradoxalement une lassitude qui pourrait vite intervenir après cinq minutes : chaque production se déploie un peu comme des tentacules, libérant une véritable âme et une sensibilité propre à l’artiste.
Spiritual Life nous renvoie à des images urbaines, à la vie de tous les jours, une marche initiatique à la spiritualité, à ce qui nous entoure. Au-delà, toujours dans ce même domaine spirituel, agissant comme un hymne irréprochable, So Lovely nous emmène très loin. Plus que de simples morceaux ils nous transportent, nous illuminent.
Les titres des morceaux sont très bien choisis. Exemple avec Deep Inside, production tech-house ambiante aux allures dubby, effervescent et astral comme pour Echospace ; Energizer et In the Dark Side sont plus prononcés et reflètent cette touche froide et électro qui est reconnaissable chez Jack de Marseille. L’utilisation de synthétiseurs fait également office de catalyseur d’émotions, un atout important chez les productions du compositeur.
Inner Visions est facilement écoutable puisqu’il n’y a aucun blanc entre les morceaux. Cet alliage de tech-house céleste, pour reprendre le nom du morceau Voie Celeste, avec cette légèreté que l’on retrouve à chaque morceau est une très belle leçon de spiritualité. Jack de Marseille reste fidèle à sa notoriété, et c’est une bonne chose.
mercredi 15 avril 2009
NEWS
Malgré ce temps pluvieux nul ne peut s'abstenir de se tenir informé des dernières sorties en matière de hits incontournables. A la fin du mois de février est enfin sorti l'album de Cates & DPL chez OM Records, dont deux de leurs productions furent déjà plébiscités lors du sixième opus de Sounds of OM. Car une des choses qui attirent l'attention sont les nouvelles sonorités en électro: le duo remplit à merveille cette particularité. Je vous en dirait plus lorsque j'aurai acquéri l'album.
Kiki nous sort un nouvel album intitulé Kaiku, chez BPitch Control, dont vous pouvez découvrir un extrait sur la vidéo ci-dessus, alors que Nacho Marco livre chez Plastic City un Estefania EP propre à son talent de producteur. A noter également l'arrivée de White, la compilation événement du label anglais Freerange Records ; comme si Pâques avait des allures de soundsystem, on aurait bien demander des DJs pour quelques messes électroniques..
jeudi 9 avril 2009
MARTYN - GREAT LENGTHS (3024)
Une banlieue, un soir d’hiver, des fumets s’échappent des immeubles environnants, trahissant quelques formes de vie. Sur ce modèle urbain, clairement défini par cette ambiance industrielle et froide, le dubstep a pris ses marques et s’est imposé comme un genre à part entière dans le monde électronique, tendance branchée, au carrefour de la techno, du broken beat et du dub. Beaucoup ont entendu parler de cet artiste appelé Burial, qui s’est démarqué par ce nouveau genre. Mais le dubstep est aussi le terrain de jeu de Martyn, trublion fantomatique arrivé en 2007 avec son label 3024 monté avec un de ses partenaires Erosie.
Deux ans après la première signature de son label voilà enfin le tant attendu Great Lengths, l’album de Martyn. Avant même de poser le cd sur la platine une chose attire notre œil averti : la pochette. En effet le design griffonné sur fond noir nous renvoie à un dessin animé, avec un drôle de petit bonhomme se cachant ou poussant un tas d’immondice, d’où un certain état d’esprit et un réel travail sur l’album, une chose que l’on apprécie d’autant plus que l’artiste nous paraît cool et professionnel.
Le travail de l’artiste est tout bonnement frais. Aux sonorités dubstep on y trouve beaucoup de charme et de vitalité, cette froideur que l’on connaît si bien aux morceaux de ce genre se retrouvent ici très édulcorés et représentent vraiment une flore ponctuées de sons ambiants et entraînants ; difficile de ne pas bouger la tête lors des premières pistes tellement le son nous paraît vivant et efficace.
On retrouve bien sûr le fameux Vancouver qui, tel un mastodonte, nous enivre avec sa ligne de basses lourde, presque comme une marche impériale sonnant le glas d’une défaite ; à contrario, relevant d’une fraîcheur étonnante, Little Things nous renvoie cette image d’une ville en constante évolution, animée par des millions de personnes, une sorte de Tokyo en perpétuel changement, idée d’une évolution en somme. Si ces morceaux paraissent pesants, il n’en est rien de Far Away, un morceau plus léger et plus aérien que ses confrères.
Martyn ne s’est pas contenté de faire des productions démontrant son talent, il y a ajouté une vision très personnelle, comme le montre le morceau These Words avec le chanteur dBridge, une version plus dirty et plus soulful où le vocal se mélange relativement bien avec l’instrumental. Is This Insanity relève également de la nouveauté puisqu’une aura tribale entoure le chanteur The Spac, un morceau futuriste hypnotique aux allures orientales.
Great Lengths est un album qui mérite l’attention de tous tant par le côté urbain que le côté humain. Martyn nous délivre des productions soignées et souligne un travail efficace parmi des sonorités de divers horizons. Empreinte géante marquant le monde dubstep, cette nouvelle arme de séduction massive est une pièce à conviction idéale pour les dubfloor électrisés comme pour les dancefloor agités.
lundi 6 avril 2009
NEWS
Vous pourrez aussi checker le maxi Draw Your Sword de Burnski sorti chez Pokerflat, le double album (dont un live) de Marek Bois chez Rrygular, ou encore le tout dernier Coast 2 Coast sur NRK mixé par le splendide duo belge Spirit Catcher, histoire de se mettre dans le bain.
jeudi 2 avril 2009
WMC 2009
mercredi 1 avril 2009
MILTON JACKSON – CRASH (FREERANGE)
Quoi qu’en disent les puristes, la House connaît des périodes plus ou moins glorieuses. Souvent reprochée d’être trop « plate », sans montée vertigineuse, avec des vocaux scandant des hymnes souvent trop connus, le public semble se délaisser de cette matière qui pourtant est toujours d’actualité mais mute vers des tendances un peu plus généralistes voir carrément commerciales.
Une fois encore il faut se tourner chez nos voisins britanniques pour se rendre compte qu’en fait la House est très appréciée des clubbers et de nombreux labels signent des artistes qui méritent d’attirer notre attention. Parmi toutes ces écuries prestigieuses se dégage néanmoins un étalon redoutable qui fait depuis quelques années déjà beaucoup d’émules sur la planète électro : Freerange Records.
Pour la sortie de son album Crash tant attendu, Milton Jackson a ainsi permis à Freerange de gagner en puissance et surtout en réputation. C’est en 2007 que l’artiste se fait vraiment connaître avec la sortie du très bon maxi Cycles, toujours sur le même label, et se fait aussi playlisté sur la célèbre série de compilations Bargrooves entre autre.
La force de Crash réside dans son côté renouveau, où l’utilisation de synthétiseurs rafraîchit considérablement le trait froid qui se démarque toujours dans la House. Cet aspect flexible, groovy et au goût du jour donne à l’album une conception chaleureuse qui ravive sans protestation nos oreilles gourmandes. On notera également un côté Detroit qui s’immisce dans quelques morceaux, notamment sur Mode 3, ou un côté Kerry Chandler sur Orbit 3. Mais les morceaux Ghost In My Machines, Crash, Cycles ou aussi Got To Hold On, qui nous rappellerait notre cher Agoria avec son morceau Dust, sont tout aussi efficaces et dignes de louanges.
A n’en pas douter Milton nous livre ici un univers techy-housy riche en couleurs qui ne manquera pas de faire de nos club français de petites révolutions en terme de design sonore, tout comme un public averti qui saura reconnaître cette particularité de Freerange Records qui est de faire pousser dans son territoire des artistes incontournables.