vendredi 24 septembre 2010

- REVIEW : ALSACE & LORRAINE by JIMPSTER -





Tout le monde peut aujourd'hui créer un morceau et le qualifier de deep house. Mais personne ne peut le faire aussi bien que Jimpster. Ce single est le tout dernier paru sur Freerange Records, et cela faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu de single avec juste des originaux, pas depuis Sleeper paru l'année dernière, sinon des sorties contenant des remixes. Jamais Jimpster ne nous déçoit, et une fois encore c'est grâce à son talent : ayant grandi dans le jazz par sa famille, et depuis ses productions ambiant jungle, il crée un univers basé autour d'une tonalité dance agrémentée de soul qui s'articule autour d'une façon de travailler innovante.


La face A est impossible à rater: un rythme sulfureux joué autour d'une cascade de sons qui n'en finissent pas de nous émerveiller colore le morceau d'une teinte nettement magique ; à un moment le son s'arrête et reprend telle une myriade de bulles, on se croirait presque dans un film de Tim Burton tellement l'effervescence du morceau nous porte loin, très loin de tout. Ce morceau, on en tombe amoureux, surtout pour cette patte funky qui distille la bonne humeur.

'Inside The Loop' se fait hymne d'un groove majestueux. Quelques nots jouées par-ci par-là, créant une chaude atmosphère, et finalement toute cette structure semble prendre vie autour d'une harmonie délicate. Puis dans la progression du morceau il est intéressant de reconnaître les claps caractéristiques des années 80, qui font monter le petit frisson qui s'installe une fois immergé dans le morceau. De minuscules éléments font vibrer le message hédoniste qui s'immisce derrière le morceau, et en font également une création 'fresh' qui suscite beaucoup d'admiration dans la création de cette magnifique production. 'Inside' n'est peut-être pas autant puissant que 'Alsace', mais ceci reste une question de feeling, à peu de choses près.

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Anyone can overlay loads of sounds and call it deep house. Nobody, however, can do it like Jimpster. This single is his first (remixes notwithstanding) output since Sleeper last year, and he doesn't disappoint. A pedigree in jazz, both from his family and from his early, ambient jungle-based productions, has given him not only a talent with the more tonal, soulful side of dance, but also the ability to produce this type of stuff in an interesting, innovative way.


The single's A side is definitely its highlight. A steel drum-flavoured pattern bounces around playfully, and shimmering cascades of fizzing build, recede, build, recede, then build and build—and then the whole thing drops into silence, before exploding gently into a cloud of coloured bubbles. It's lovely and funky in equally large measures.


A choppy backbeat, similar to the one in "Alsace" but less driving, pushes "Inside the Loop." Jazzy chords oscillate, and a warm, brief bass motif repeats without variation—but these are only a foundation for the other features which come and go within an improvised, ad-hoc structure. Raw, late '80s handclaps, a glass escalator of an arpeggio and a kind of skipping CD voice effect all make an appearance, not to mention the more subtle elements in the pastiche which all drop in and out to give the track its interest. There's nothing as great as that steel drum pattern in "Alsace" (few things are) but "Inside" still hits the spot, and the cerebrum.

Source : Resident Advisor

THE LABEL

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