vendredi 29 octobre 2010

- REVIEW : EVERLASTING EP by NICK HARRIS -





Le contraste entre les émotions limpides et la "brutalité" avant-gardiste du rythme font des trois morceaux de ce maxi du boss de NRK Nick Harris un cocktail qui fonctionne parfaitement sur le dancefloor. Prenons par exemple 'Sueno', le deuxième morceau : on y entend une voix de ténor qui répète "hey" sans arrêt sur des pieds simples et des notes de piano électriques filtrées jusqu'à plus soif. C'est comme si ce morceau était fait pour être utilisé en tant qu'outil, ce genre de samples qu'utilisent les DJs et remixers pour créer de nouvelles tonalités. Le morceau paraît tout à fait basique, mais si on écoute de plus près on se rend compte que toute la puissance du morceau réside dans sa structure.

'Rituals', le premier morceau, cultive l'art d'un rythme assez ténébreux, avec des vocaux syncopés qui nous réveillent et nous incitent à se trémousser. 'The Everlasting' est axé deep, dans un esprit old school qui ressemble à la house anglaise du début des années 90. Près de 8 minutes qui défilent sans s'ennuyer, tout comme l'ambiance générale de ce nouveau maxi qui souligne une fois de plus le talent et le besoin qu'à la scène électronique de Nick Harris.

______


The contrast between the limpid emotions and the rough forwardness of the beat is what makes these three tracks from NRK main man Nick Harris work when it does. Take "Sueno," the middle track: a breathy male tenor "hey" repeated over and over in spiraling fashion over a simple, woody kick-drum thump and ultra-simple, occasionally filtered electric piano notes. There's something almost tool-like about a track like this; it exploits the same basic idea for over seven minutes without varying it too much. Yet Harris's elements are pretty sure-fire.

"Rituals," the opener, cultivates a spookier tone—a simple, galloping thump and some glowing bass, as well as occasional sea-spray synth—before bringing in the preacher vocal samples. No ground is broken, if you hadn't guessed, but he uses the samples with a light touch. "The Everlasting" goes for "deep" in a different way. Rather than genuflecting to the gospel and soul roots of house, it spends its near-eight minutes lolling around in the simpler circuitry of early '90s British house. It's modest, much like the rest of the EP, and it stays with you longest of the three.

Nick Harris - The Everlasting by nicknrk

jeudi 28 octobre 2010

- REVIEW : DIAGRAMAS EP by Raul Carrasco & Javier Orlando -





Raul Carrasco et Javier Orlando, producteurs argentins pointilleux et méthodiques, viennent de sortir leur nouveau maxi intitulé 'Diagramas', un maxi axé sur une tech-house savoureuse qui aurait très bien pu être produite durant ces dix dernières années sans qu'on ressente le poids des années qui passent. Cela ne définit en aucun cas son statut de grand classique, mais plutôt cette manière de diffuser les morceaux sans croire qu'ils ont été produit cette année.

Le rythme de chaque titre, et surtout celui de " Astro", est solide et très reconnaissable pour le genre tech house. "La Santa" résonne comme une invitation au dancefloor, très efficace avec cette petite touche filtrée qui ferait presque penser à un effet glacé.

C'est un peu comme si l'ambiance ensoleillée de ces morceaux était métallisée. Les notes sur le morceau "La Santa" pourraient se calquer sur le morceau "100% Subterranean" de Mr C, lorsque le terme tech house commençait à se prononcer sur toutes les lèvres des passionnés. 'Diagramas' est créé à partir d'éléments en mouvements, et pas comme si les notes étaient posées sur les morceaux, sans impulsions. Même si le maxi ressemble à beaucoup d'autres, les morceaux sont fait pour faire vibrer la piste.

Deep Class Records - Site Officiel

______


Clean, spangly and unhurried, Argentine producers Raul Carrasco & Javier Orlando's Diagramas EP is tech-kissed house that could have been made at just about any point over the last ten years, with no gain or loss in resonance. That doesn't mean it's necessarily a classic—just that its cool verve gives it some of its flexibility.

So, of course, do the basslines, which undergird all three tracks with a rubbery bustle—particularly on "Astro," the final cut and the busiest bassline of the bunch, but also on the comparatively simple pulse of "La Santa," which briefly gives way for a subtle build-up that is helped along by dry-ice-like filtering.

The surfaces tend to shine metallically here. The refracted synth lines of "La Santa" could have fit comfortably on Mr. C's 100% Subterranean, back when "tech house" was a new term. "Diagramas" itself is built on flickering keyboard patterns that seem to pop up of their own accord rather than having been played. It doesn't do anything too drastic, but it can still buoy a room.

Deep Class Records - Official Website

Raul Carrasco & Javier Orlando--Belladonna--Original Mix by Raul Carrasco

lundi 25 octobre 2010

- KARISMA PODCAST 016 : FORTEBA -





Krisztian Dobrocsi, plus connu sous le surnom Forteba, a grandi dans la ville hongroise de Vac et s’est vu découvrir une passion dès ses 18 ans: celle de produire de la musique électronique.

Il a fait ses premières armes sur du breakbeat et de la chill out mais a plus tard affiné ses productions dans un rythme plus concret, et a été en majeure partie influencé par la deep house allemande. Avec Gero, un de ses amis, il a créé un groupe de lounge en Suisse de 2002 à 2004 et a plus tard créé un studio. Avec Gabor, il a produit de la musique sous le surnom Le Garage sur plusieurs labels hongrois et a fait la rencontre de Zoltán Nagy, connu sous le surnom de P60, qui mixait à l’époque de la drum’n’bass. Il a aidé ce dernier sur de la post-production en deep house, et aujourd’hui Krisztian utilise à la fois Forteba ou son autre surnom Mayann pour ses productions deep house, Lipuria pour ses excursions lounge.

Forteba s’est fait connaître en deep house grâce au label allemand Plastic City, chez qui il a déjà signé deux albums.

______


Forteba or Krisztian Dobrocsi, as he is known to his proud parents, hails from the Hungarian city of Vac where he found his true calling relatively early, with sweet eighteen: producing electronic music of all colours.

Starting off with breakbeat and chill-out music, he soon ventured into the world of straight four-four rhythms, profoundly inspired by German deep house. With his friend Gero, he formed a live band playing lounge music in Switzerland from 2002 to 2004. Setting up his own studio with befriended musician and production partner in 1999, Krisztian and Gábor started to release music under the name Le Garage on various Hungarian labels. Around the same time Krisztian got to know P60's Zoltán Nagy, a Drum'n'Bass DJ who would subsequently hire Krisztian for post-production services in P60's deep house department.

Today, Krisztian is using his Forteba and Mavann moniker only for his deep house outings, calling himself Lipuria for his lounge excursions.

Forteba has signed two great albums on the german imprint Plastic City, known for his nice deep house vibes.

DOWNLOAD KARISMA PODCAST 016

FORTEBA - Linoleum by FORTEBA